Le travail de Dahabreh et al [18], sur le lien entre activité ph

Le travail de Dahabreh et al. [18], sur le lien entre activité physique

et contrainte cardiovasculaire, confirme ces données. Le risque relatif de complication lors de l’acte sexuel est comparable à celui de la pratique d’une activité physique modérée. On sait en revanche tout l’intérêt protecteur, vis-à-vis des complications cardiovasculaires au cours de l’activité physique, d’un entraînement régulier, ce qui doit inciter à recommander la pratique d’une activité régulière et adaptée chez les patients cardiaques désireux de maintenir une activité sexuelle. La compréhension de l’activité sexuelle ne peut pas se limiter à l’aspect des contraintes cardiovasculaires puisqu’elle comporte à l’évidence une dimension psychologique extrêmement importante, même s’il existe un grand nombre de pratiques http://www.selleckchem.com/JAK.html sexuelles différentes. Le maintien d’une activité sexuelle, aussi bien chez les hommes que chez les femmes, est évidemment fortement Carfilzomib in vitro associé à la présence d’un partenaire [19]. Et l’on sait bien que les évolutions de notre société s’accompagnent d’une augmentation du nombre de personnes vivant isolément, sans compagnon, ce phénomène se majorant fortement avec l’âge. Vis-à-vis de l’activité sexuelle, il existe une forte différence entre homme et femme en termes de désir sexuel déclaré avec, dans toutes les études,

toujours un désir sexuel plus important chez les hommes que chez les femmes. De nombreux facteurs peuvent compromettre le désir d’une activité sexuelle au-delà des maladies cardiovasculaires, avec chez les hommes, des facteurs sociaux (chômage, faibles revenus) et chez les femmes, assez fréquemment, des traumatismes sexuels dans l’enfance [19]. Mais il existe ici un rôle central des syndromes dépressifs qui doivent être dépistés et pris en compte puisque ceux-ci sont très fortement associés à la fois aux maladies cardiovasculaires mais aussi aux troubles de la fonction sexuelle [20]. Le travail de Waite et al. [21], qui concerne 1150 femmes et 1455 hommes entre

57 et 85 ans, apporte un éclairage intéressant. Cette étude confirme la diminution régulière de la pratique d’une activité sexuelle avec l’âge, aussi bien chez les hommes que chez les femmes, et le rôle très important d’un partenaire dont la présence augmente fortement la pratique d’une GBA3 activité sexuelle. Dans cette étude, les freins à la pratique d’une activité sexuelle chez les femmes sont, au premier rang, un manque d’intérêt pour l’activité sexuelle, puis une absence de plaisir au cours de l’activité sexuelle, des difficultés à parvenir à l’orgasme et des problèmes de sécheresse vaginale. Les hommes en revanche décrivent, par ordre décroissant de fréquence, un manque d’intérêt pour l’activité sexuelle, une anxiété vis-à-vis de leur performance, des difficultés à parvenir à l’orgasme et des problèmes d’éjaculation précoce. Mais ce qui est au devant de la scène, ce sont des troubles de la fonction érectile [21].

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